Le Docteur Laurent Schwartz, 63 ans, est un cancérologue de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) longtemps détaché à l’École Polytechnique.
Major de sa promotion de la faculté de médecine de Strasbourg, puis diplômé en radiothérapie/ oncologie à Harvard (American Boards), il commence sa carrière pendant sept ans aux USA, puis regagne la France où il travaille, comme praticien hospitalier dans plusieurs hôpitaux de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.
Oncologue et radiothérapeute, qualifié à la fois en France et aux USA, outre les soins qu’il apporte aux malades, il s’intéresse depuis le début de sa carrière à la recherche fondamentale sur le cancer. Pour espérer guérir les malades, il faut comprendre ce fléau qu’est encore, à ce jour, le cancer.
Pour cela il crée, il y a près de vingt ans un groupe pluridisciplinaire à l’École Polytechnique. S’y retrouvent, dans le cadre de la collaboration entre l’AP-HP et l’École Polytechnique, des médecins des mathématiciens, des physiciens et des biologistes.
Interview du cancérologue Dr Schwartz : https://www.youtube.com/watch?v=_kq3FX9B4-8
Court extrait de cet interview
Transcription de cet extrait
Présentateur : Quand vous regardez le cancer, puisque vous me parlez de la définition que vous nous en avez donné tout à l’heure de ce médecin danois, vous, ce que vous nous en donnez comme définition. La vôtre, hein ?
Dr-Laurent-Schwartz : La mienne ? Alors le cancer est une maladie du métabolisme causée par un excès d’électrons. La révolution que l’on a fait scientifiquement, c’est de relire les maladies par la physique, et la physique, nous dit que nous ne sommes, nous, vous, moi, n’importe qui, que des protons, des neutrons, des électrons et de l’énergie et au fond, les maladies s’écrivent par de la physique, comme tout dans l’existence. Et le cancer est lié à une augmentation de la pression électronique. Point à la ligne.
Présentateur : Ça s’est votre définition du cancer.
Dr-Laurent-Schwartz : C’est ma définition du cancer.
Présentateur : Alors évidemment, ça change des choses. Donc le cancer n’est pas une maladie génétique par exemple ?
Dr-Laurent-Schwartz : Non mais vous pouvez arriver à cette maladie électronique du métabolisme par différents chemins en fumant, en buvant ou en ayant un génome anormal. Mais au fond, vous retrouverez toujours dans toutes les maladies une altération de cette pression électronique, ce que nous appelons dans notre jargon le potentiel redox.